Regards sur la Pologne

La poésie de Wislawa Szymborska et l’imaginaire musical polonais

Vendredi 21.11.2014 20 h.
Lutry Grande Salle MPJ

Musiques

  • Witold Lutostawski
    3 pièces pour clarinette et piano
  • Frédéric Chopin 
    Concerto n°2 pour piano en la min op 21*
    Lento op 25 n°7*
    * Transcrit pour quatuor à corde par François Margot

Intervenants

  • François Rosset, professeur, Université de Lausanne
  • Ana Pilipiec, comédienne

Musiciens

  • Claire Ispérian, piano
  • Philippe Ehinger, clarinette
  • Stefan Rusiecki, violon
  • Piotr Kawekchi, violon
  • Michel Friderich, alto
  • Pascal Desarzens
Wistawa Szymborska

 

Wislawa Szymborska (1923-2012) est une poétesse polonaise, lauréate du Prix Nobel de littérature de 1996. Membre du parti communiste suite à l’avènement de la République populaire de Pologne, elle s’éloigne de l’organisation dans les années 1950 pour, en 1966, s’en dissocier complètement. Bien qu’elle aille par la suite jusqu’à rejeter ses premiers poèmes (parce que trop empreints de réalisme socialiste), son œuvre subséquente n’en demeure pas moins fortement imprégnée du quotidien des gens ordinaires.

Witold Lutoslawski

 

Compositeur polonais né le 25 janvier 1913 à Varsovie et mort le 7 février 1994 à Varsovie. Witold Lutoslawski étudie la piano et le violon et, à partir de 1927, la composition et la théorie avec Witold Maliszewski, ancien élève de Rimski-Korsakov, au conservatoire de Varsovie et à Hambourg. Il fréquente par ailleurs l’Université de Varsovie où il étudie les mathématiques. En 1936, il obtient son diplôme de piano et l’année suivante, de composition. Ses premières compositions ont pour la plupart été perdues lors du soulèvement de Varsovie en 1944. Outre des œuvres pour piano et de musique de chambre, il commence à s’interesser au folklore polonais – dont il arrange de nombreuses pièces – terrain qu’il exploitera tout au long de sa carrière pour l’éducation musicale et la diffusion de la musique polonaise.
Cet homme modeste est comblé d’honneurs, parmi lesquels le Premier Prix Grawemeyer, la Médaille d’or de la Royal Philharmonic Society, le Prix Ferrar Salat de la Reine d’Espagne, et en 1993 le Polar Music Prize ainsi que le Prix Inamori de la Fondation Kyoto.
Tiré de IRCAM Centre Pompidou Paris.