La famille d’Agathe, astrophysicienne de renom, est une famille comme les autres, ou presque… Car entre sa fille Mathilde, militante engagée dans toutes les causes, son mari Pierre, philosophe aspirant à la tranquillité, et ses propres aspirations vers les grands mystères de l’univers, il semble impossible de trouver la bonne distance.

Tout se complique quand mère et fille décident de se convaincre l’une l’autre de leurs erreurs respectives dans un  imbroglio filosofico ma non troppo .

Lassée des débats continuels avec sa fille Mathilde, militante engagée dans toutes les causes sociales, Agathe décide de lui montrer à quel point son engagement borné est dérisoire. Elle s’inscrit au collectif Solidarité (dont Mathilde est membre très active) et participe à toutes les réunions et manifestations pour embarrasser sa fille. Dans le but d’ébranler les convictions de Mathilde, elle ira jusqu’à accueillir une famille de réfugiés, ce qui semble effectivement mettre à mal la vocation de sa fille, peu ravie à l’idée de partager sa chambre et son confort.

 

Au même moment, Mathilde, dans le but de faire taire sa mère, s’inscrit à l’Université dans la faculté où elle enseigne, bien résolue à jouer les trublions et lui prouver que sa vie au service des grands mystères de l’Univers est vaine.

 

Pierre, au courant de ce qui se trame et du caractère factice de ces deux vocations subites, assiste, en témoin silencieux au conflit et petit drame familial qui se joue devant lui. Son stoïcisme sera mis à rude épreuve par les deux femmes de sa vie, qui lui feront prendre conscience que, tout sage authentique pour lequel il se prend, il est encore loin de l’incarner vraiment.